Plantes invasives : le raisin d'Amérique

La phytolaque venue d'Amérique est une plante envahissante (dite invasive) et particulièrement toxique. Elle gagne du terrain et on la rencontre à présent en milieu urbain et dans les jardins des particuliers.

Sa tige creuse est d'un rouge intense et elle peut atteindre 3 m de haut en quelques années. La plante vivace, disparaît complètement en hiver pour ressortir au printemps, chaque année plus vigoureuse. Ses petites fleurs blanches disposées en grappe donnent des baies toxiques de couleur rouge ou noire tout à fait comparables à des grappes de groseilles ou de raisin, d'où son nom. Utilisée pendant un temps pour colorer les vins de mauvaise qualité et les tissus, comme toute plante toxique, elle peut avoir des propriétés pharmaceutiques qui font actuellement l'objet d'études.

Les nuisances sur l'écosystème suffisent à justifier son éradication. A ses pieds plus rien ne pousse. Et dans les sous bois qu'elle a colonisé seules ronces et fougères sont de taille à la concurrencer. La forêt de Fontainebleau est l'exemple le plus connu.

Attention aux enfants !

La plante est assez toxique pour provoquer la mort des gastéropodes et des verres de terre, mais aussi de la dinde, du mouton, du porc, de la vache, du cheval et même de l'homme.

N'attendez pas pour la détruire. Une fois installée, elle très difficile à éradiquer car sa racine pivotante plonge profondément en terre et comme certains oiseaux en sont friands (les grives), ils la disséminent par leurs fientes.

Coupez la partie aérienne à l'aide d'un sécateur (que vous désinfecterez à l'alcool). Ensuite attaquez-vous à sa racine armé d'une pioche et d'une bonne paire de gants. Faites sécher la plante au soleil dans un endroit hors de portée des enfants et des oiseaux avant de la faire brûler entièrement. (photos H. Zell)

Espèces nuisibles : les chenilles processionnaires du pin.

Vous les avez peut être déjà observées, se déplaçant en procession sur le sol de la fin janvier au mois d'avril. Elles sont nuisibles à double titre.

Grosses dévoreuses d'aiguilles, elles peuvent défolier un arbre en moins de vingt ans.

Leurs poils urticants sont dangereux pour les yeux et le système respiratoire des personnes fragiles (asthme). Elles sont également dangereuses pour les animaux domestiques, principalement les chiens, les chats et les chevaux (nécroses de la langue). Les chenilles sont dangereuses même à distance car leurs poils sont éjectables. Si la chenille est menacée, elle projette ses centaines de milliers de poils urticants longs d'à peine 1 mm qui demeurent en suspension dans l'air, pouvant alors être inhalés ou atteindre les yeux.

Un temps combattues par dispersion par hélicoptère de produits jugés depuis dangereux pour l'environnement, il convient à présent de prévenir leur expansion par des méthodes plus douces :

•     Favoriser la nidification de leurs prédateurs naturels, en particulier les mésanges qui en font leur régal, jusqu'à 40 larves par jour. (Les entomologistes sont partagés sur l'efficacité de ce procédé.) Il faut prévoir un nichoir tous les 30 mètres ! Le coucou et la huppe fasciée sont aussi des prédateurs de la chenille.

•     Les pièges à phéromones sexuelles se posent de mi-mai à fin octobre à la période d'envol des papillons mâles. On en trouve dans les jardineries.

•     Poser des écopièges sur les troncs des pins porteurs des nids de chenilles. L'hiver est la période idéale.

Si il est un peu tard en fin d'hiver pour installer des écopièges, c'est le bon moment pour fabriquer et poser les nichoirs à mésanges.

La CARA fournit gratuitement des Écopièges aux particuliers qui en font la demande. Contactez le Service des Espaces Naturels Sensibles au 05 46 22 19 20 pour fixer le jour de votre passage. Pensez à vous munir d'une pièce d'identité et d'un justificatif de domicile.

 Retrouvez toutes ces informations sur le site de la CARA en suivant ce lien

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Le retour des moustiques.

C'est chaque fois la même chose, l'arrivée du printemps coïncide, c'est fort dommage, avec le retour, si peu désiré des moustiques.

Rappel des moyens d'action.

Le traitement des moustiques est assuré par l'EID Atlantique (Etablissement Interdépartemental pour la Démoustication du Littoral Atlantique) qui regroupe 5 départements (Charente-Maritime, Gironde, Loire-Atlantique, Morbihan, Vendée).

L'hélicoptère est le moyen le plus efficace pour traiter les moustiques, mais dans les zones les plus sensibles, notamment celles consacrées à la conchyliculture, le traitement est réalisé par des équipes au sol. Et seuls les secteurs comportant des larves, sont traités. C'est plus cher, mais plus écologique ! Les produits utilisés sont sélectifs et n'impactent que certaines espèces , les plus dangereuses.

L'EID prévient toujours les mairies de leur intervention et du secteur concerné.

Mais n'oubliez pas pour autant les consignes de prévention en éliminant de vos jardins toutes facteurs favorisant la pullulation :

• couvrir les réserves d'eau et nettoyer régulièrement gouttières et caniveaux,

• vider ou ranger les récipients pouvant contenir de l'eau,

• valoriser les déchets et éviter les dépôts sauvages.

Le tigre fait peur.

Vecteurs de maladies telles que la dengue et le chikungunya les moustiques tigres sont en phase d'expansion et 42 départements sont concernés. Ils ont été repérés depuis 2013 sur la Charente-Maritime. 

L'ensemble des experts prédisent une implantation potentielle de ce moustique sur l'ensemble du territoire métropolitain et préconisent une veille entomologique renforcée.

                                        Carte de l'implantation en 2018.

                                              Cliquez pour agrandir.

Afin de détecter précocement l'introduction de cette espèce invasive, l'EID Atlantique a mis en place une procédure de signalement et développé une application smartphone disponible gratuitement sur Apple Store et Google Play. Cette application permet aux particuliers de les prendre en photo et de transmettre ces données directement.

Pour tout savoir sur les moustiques, et mieux lutter contre leur prolifération rendez-vous sur le site de l'EID : http://www.eidatlantique.eu

Le traitement de nos déchets

C'était le titre de l'article publié par "Vivre à Breuillet" dans sa dernière feuille d'information. Il y était notamment question du grand projet de la future usine de valorisation des déchets, à Échillais, au sud de Rochefort. Vous pouvez lire (ou relire)  cet article en cliquant ICI.
Ce jeudi, le quotidien Sud Ouest revient sur ce projet en donnant notamment la parole à ses opposants. Dans un souci d'objectivité, nous vous invitons à lire cette enquête en cliquant ICI. Vous pourrez ainsi vous forger votre propre opinion. Pour nous, la situation actuelle n'étant plus acceptable, il fallait bien que les élus proposent une solution. Et la future usine de valorisation des déchets en est une, même si comme toute avancée, elle contient une part d'incertitude qui peut légitimement inquiéter les riverains. Et surtout, il n'est pas interdit de proposer des solutions alternatives.

Conférence "économies d'énergie et énergies renouvelables"

Conférence-débat énergies renouvelables le 15 octobre 2004

L'association "Vivre à Breuillet", à l'origine de cette conférence qui se tiendra à la médiathèque, jeudi 13 octobre à 18 heures, invite les Breuilletons à venir y assister. Certes, pour notre association, il ne s'agit pas d'une nouveauté puisque nous avions déjà largement traité ce thème lors d'une conférence-débat, en octobre 2004. Mais depuis, les matériaux et les aides ont évolué, les mentalités ont changé. Ainsi notre municipalité, en ouvrant sa médiathèque à cette conférence, semble enfin prendre conscience des enjeux environnementaux de notre temps. Nous ne pouvons que nous en réjouir, même s'il a fallu lui forcer un peu la main...
Si elle veut être crédible, la municipalité devra maintenant mettre ses actes en conformité avec ses bonnes intentions affichées, en mettant, par exemple, un peu de souplesse dans l'étude des permis de construire pour les maisons basse consommation en bois... D'autre part, les bâtiments municipaux sont eux aussi concernés par les économies d'énergie et par les énergies renouvelables, mieux vaudrait s'en souvenir.

Un homme à la... maire !

Lors de la réunion du 23 septembre dernier, le Conseil municipal avait à donner un avis sur la création d'un Parc Naturel Marin de l'estuaire de la Gironde et des pertuis charentais. Et l'avis de la commune de Breuillet a été défavorable.

Sud Ouest relate l'événement en ces termes : "Avant le vote, le maire a longuement expliqué qu'il n'était pas contre ce projet en lui-même, mais qu'il ne possédait, à ce jour, pas assez d'éléments sur le devenir de ce parc et qu'ainsi la prudence était de mise à ce stade." Pourtant, la commune de Breuillet était sans doute la plus et la mieux informée de toute la Presqu'île d'Arvert puisque "Vivre à Breuillet" y avait organisé une conférence-débat dès le lancement du projet, il y a tout juste un an. Plusieurs élus municipaux y assistaient, mais n'ont sans doute pas su transmettre l'information au "décideur"... Ou alors, il n'en a pas tenu compte ! On voit tout l'intérêt que notre très communicante municipalité porte à l'environnement, au respect de la nature et à l'avenir de notre littoral ! Il convient en effet de rappeler que la création de ce parc rendrait définitivement impossible tout nouveau projet dangereux du type "terminal méthanier".

Parc Naturel Marin

Remontée de la Seudre, dimanche 28 août, vue de Breuillet

Le projet de création d'un parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et des pertuis charentais fait l'objet d'une enquête publique ouverte jusqu'au 22 septembre. Vous pouvez consulter le dossier dans toutes les mairies concernées et notamment à Breuillet. Vous pouvez aussi apporter vos observations sur le registre ouvert à cet effet. En revanche, pour rencontrer un membre de la commission d'enquête, vous devrez vous rendre dans une autre mairie du secteur. Voici, les horaires de ces permanences dans les mairies les plus proches de Breuillet :
La Tremblade : mercredi 31/08 de 14h. à 17h.
Marennes : Jeudi 1/09 de 14h. à 17h. et vendredi 16/09 de 9h. à 12h.
Royan : lundi 5/09 de 14h. à 17h. et mercredi 21/09 de 14h. à 17h.
Saujon : mardi 13/09 de 14h. à 17h.

Maison basse consommation

Dans son édition d'aujourd'hui, Sud Ouest nous informe des problèmes rencontrés par un jeune homme, propriétaire à La Simandière. Il avait l'intention d'y construire, avec l'aide de la Région Poitou-Charentes, une maison basse consommation dans le droit fil des préconisations du Grenelle de l'Environnement. Or, la mairie de Breuillet lui oppose un sursis à statuer dans l'attente du futur PLU (Plan Local d'Urbanisme) sur lequel la DREAL (Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) a donné un avis défavorable. L'affaire a été portée devant le Tribunal administratif. Pour plus de détails, nous vous renvoyons à l'article très complet de Sud Ouest.
Affaire à suivre...

Conseil Municipal du 11 Janvier 2011

Le PLU a reçu un avis défavorable de la DREAL

Monsieur Tétard, représentant le Bureau d'Etudes chargé de cette révision du Plan Local d'Urbanisme, donne les explications sur l'avis défavorable de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL).
Cette DREAL, Direction Régionale issue des Grenelle de l'Environnement, est farouchement opposée à une trop grande consommation de l'espace ( 35 hectares constructibles depuis plus de quinze ans).
Le Maire défend sa position en prétextant que la DREAL ne tient pas compte des spécificités de Breuillet, en particulier son boisement et sa proximité du littoral.
Après discussion entre les élus, pour ne pas avoir un nouveau désaveu de la DREAL la décision prise à l'unanimité est de remodeler le PLU en tenant compte des remarques faites par cette DREAL et donc de repousser l'arrêt du PLU.

Remarques : Breuillet possède 74% de résidences principales d'où une moyenne de 2,3 personnes par habitation, ce chiffre tombe à 1,7 sur le total des résidences. En 2025 le nombre d'habitants est prévu aux alentours de 3300.

Le PLU est lu !

Dans le cadre de la révision du Plan Local d'Urbanisme (P.L.U.), les Breuilletons ont pu prendre connaissance de ce document COMPLET, lors d'une réunion publique, le 24 novembre dernier. À l'issue de cette présentation, des observateurs attentifs ont noté l'absence, sur le plan, de la future liaison douce (piste cyclable) le long de la D140e, entre Breuillet et Taupignac. Depuis, ces mêmes observateurs s'interrogent :

- Cette absence est-elle volontaire ? Si oui, quelle en est la raison ? Si non, il faut sans doute prévoir une nouvelle présentation avec le plan VRAIMENT COMPLET !

- En tout état de cause, ne s'agit-il pas d'un motif d'annulation de la procédure, en cas de recours ?

Nos élus, toujours très attentifs aux informations de ce blog ne manqueront certainement pas d'apporter des réponses à ces questions.

D'autre part, une suggestion faite lors de la réunion de présentation mériterait d'être retenue : mettre les cartes de zonage sur le site internet municipal. Ceci laisserait à chacun la possibilité de consulter les zones qui pourraient l'intéresser, et améliorerait la transparence du dossier présenté par la municipalité. Aucun obstacle technique ne s'y oppose !

Le Parc Naturel Marin en débat

La conférence-débat proposée par Vivre à Breuillet a connu un beau succès puisqu'elle a rassemblé hier soir, 68 personnes, à la salle des fêtes. Après une entrée en matière par le président de l'association, Alain Bertin, le conférencier, François Colas, a présenté cet ambitieux projet qui est à l'étude. Puis, François Patsouris a exposé le point de vue d'un élu "de terrain" particulièrement impliqué dans le monde ostréicole. Enfin, le débat a permis d'approfondir certains points tout en laissant s'exprimer toutes les sensibilités des différents "acteurs" de la mer. Les échanges furent parfois vifs mais toujours courtois. Ils ont eu le mérite de faire émerger certaines réticences ou inquiétudes légitimes. Bref, le débat est ouvert et ne demande qu'à être poursuivi.
Dans la salle on notait la présence de 2 adjoints et de plusieurs conseillers municipaux, de représentants des associations Breuillet Pour Tous, Natvert et L'huître pédagogique, du vice-président de l'Agglomération Royan Atlantique en charge de l'environnement...
Vous pouvez consulter sur le site de l'association un compte-rendu plus élaboré.

Un Parc Naturel Marin

En faisant votre marché à Breuillet, vous avez pu voir l'annonce de la Conférence débat proposée par Vivre à Breuillet, vendredi soir à 20 heures 30 à la Salle des Fêtes (ancien Foyer rural) dans l'Aire de Loisirs. Le Parc Naturel Marin figurait en effet sur le panneau électronique d'information qui vient d'être installé Place de la Poste.
La presse aussi en parle. Vous pouvez lire les articles parus dans Sud Ouest et dans Le Littoral en cliquant ICI.

Conférence débat

Jolies Jachères

Comme chacun le sait la terre agricole a besoin de se reposer, mais plutôt que de la laisser en friche ou dénudée, à Breuillet comme partout en France on peut observer de belles jachères fleuries. Différentes plantes, seules ou en mélange, ont été testées avec succès comme le lupin, le pois de senteur, le zinnia, le soucis etc... Ces fleurs ne sont pas à cueillir ni à récolter. Outre l'intérêt esthétique, ces jachères fleuries attirent les insectes, les oiseaux y trouvent refuge et les abeilles s'y nourrissent. Malgré tout l’agriculteur doit obtenir l’autorisation de la préfecture avant de semer des fleurs dans son champ. Le GDSA 17 (Groupement de Défense Sanitaire Apicole 17) a passé une convention avec la Fédération de Chasse qui maîtrise le sujet, elle propose les surfaces à ensemencer.

le temps des cerises

La sécurité de nos enfants, c'est important. Encore ne faudrait-il pas abuser... Sud Ouest d'aujourd'hui nous le rappelle avec un appel au secours des urgentistes de l'hôpital débordés par la "bobologie". Mais le principe de précaution quand il est appliqué sans discernement a aussi des effets pervers jusque dans nos campagnes.

À Breuillet, par exemple, dans la cour de l'école maternelle, les racines de deux cerisiers faisaient des bosses sous le bitume. Un enfant est tombé. Et aussitôt, sans autre forme de procès, sans tenir compte des suggestions des enseignants et parents, on condamne les arbres "dangereux". On en profite pour refaire la cour et comme elle va désormais manquer d'ombre, on décide la construction d'un préau.

Dommage car ces cerisiers avaient été plantés dans un but pédagogique. Il est vrai qu'un pédagogue pourra nous expliquer qu'ils n'ont pas été arrachés mais... "alignés".

Reconnaissance

A Saujon a eu lieu a remise des récompenses des concours littéraires.
La deuxième partie de la réunion était consacrée au numéro spécial édité par la Saintonge littéraire autour d'un thème régional, le fascicule "Rivage de la Saintonge et de l'Aunis" sous la direction de publication Jacques le Larquier qui présente l'évolution constante de ce territoire fragile aux richesses avérées. Le Breuilleton Guy Estève a été remercié par M. Jean-Claude Dubois pour son concours apporté à la réalisation de ce numéro avec son ouvrage " l'Evolution des rivages de la Presqu'Ile d'Arvert" ainsi que M. Roger Cougot notre voisin de Mornac pour "Des Huitriers aux ostréiculteurs : le métier des huitres en Saintonge".

Aire marine protégée

Le projet d'implantation d'un terminal méthanier au Verdon a eu au moins un aspect positif. On lui doit en effet l'idée de créer une aire marine protégée le long de nos côtes. Depuis, ce qui n'était qu'un souhait devient progressivement réalité. Une importante réunion de travail s'est tenue dans la semaine à Royan pour faire avancer ce projet. La surprise est venue de l'ampleur du périmètre envisagé qui irait de Bordeaux aux côtes vendéennes. Une étendue jugée cohérente par François Patsouris qui représente l'Agglomération Royan Atlantique dans ce dossier.

Pour sa part, Vivre à Breuillet organisera, en septembre, une conférence-débat pour informer et écouter la population breuilletonne.

Enquête publique

L'enquête publique relative à la modification n02 du Plan d'Occupation des Sols est ouverte depuis le 8 mars jusqu'au 7 avril. Elle concerne la zone d'aménagement concerté multisites des secteurs des Prifreries et du grand Pré. Les pièces du dossier et les registres d'enquête sont consultables à la mairie pendant les heures d'ouverture. Les observations peuvent être adressées au commissaire enquêteur nommé par le Tribunal administratif : Mr Jean-Paul David, mairie de Breuillet, 28 rue du centre, 17920 Breuillet. Elles peuvent aussi être consignées en mairie sur le registre d'enquête. Le commissaire enquêteur a déjà tenu une permanence lundi 8 mars. Deux autres sont prévues :

• mardi 23 mars 2010 de 10h à 12h
• Mercredi 7 avril 2010 de 14h à 18h

C'est par l'Observatoire Régional de l'Environnement Poitou-Charentes que nous apprenons (un peu tardivement) la nouvelle qui ne figure pas "à la une" du site municipal.

Xynthia (suite)

Lors de sa venue à Breuillet, Isabelle Autissier avait exprimé ses craintes sur les risques de submersion des zones basses du littoral. Il était alors question de faire face à la montée des eaux due au réchauffement climatique. Elle nous résumait ainsi les idées qui s'étaient imposées lors du Grenelle de la Mer : "Nous ne pourrons pas tout protéger. Il faudra faire des choix. Entre la protection des zones urbanisées, des activités économiques, maritimes ou agricoles, le tourisme... l'arbitrage devra se faire entre sauver certaines zones et en abandonner d'autres à la mer." Les événements de ces derniers jours nous prouvent avant l'heure la justesse des analyses des protagonistes du Grenelle. La force de l'océan conjuguée à celle des tempêtes qui seront dans l'avenir, selon les climatologues, plus fréquentes et plus violentes nous obligeront à faire ces choix plus tôt que prévu. La mer reprendra-t-elle partiellement ses droits dans l'antique Golfe du Poitou ? Les zones littorales de notre Presqu'île d'Arvert qui se présentait autrefois sous la forme d'un archipel sont-elles aussi menacées ?
Aujourd'hui les "politiques" semblent unanimes devant ces constats et nous assurent de leur future vigilance face aux risques naturels, s'engageant à ne plus autoriser les constructions dans ces zones inondables. Nous, citoyens, devrons les obliger à tenir cette parole, à tenir bon face aux pressions. Celle des administrés qui veulent faire bâtir n'étant pas la moindre.
Des Plans de Prévention des Risques Naturels (P.P.R.N.) existent en Charente Maritime. On peut les consulter sur le site de la Préfecture. Outre les risques d'inondation et de submersion marine, ils recensent les zones de risques sismiques et les risques d'incendie de forêt.
Il n'est pas inutile de rappeler à cette occasion les exigences de la loi. Les futurs acquéreurs ou futurs locataires d'un logement doivent être informés de ces risques avant la signature d'un contrat et le document "État des Risques Naturels et Technologiques" doit être annexé à ce contrat.
Chacun, à sa mesure, doit faire preuve de clairvoyance dans ses choix. C'est en étant solidaires dans la responsabilité que nous pouvons espérer éviter d'autres désastres.

Véhicules électriques

À l'ordre du jour du prochain Conseil Municipal (11 décembre à 20h30), un point a particulièrement retenu notre attention. Il s'agit de l'acquisition de véhicules électriques et des demandes de subventions (Département, Région, ADEME) qui s'y rapportent. L'association "Vivre à Breuillet", soucieuse de la préservation de l'environnement, ne peut que se réjouir d'un tel projet. Nous devrions savoir vendredi soir combien d'exemplaires la commune compte acheter et quelle affectation elle réserve à ces véhicules. Celui représenté ci-contre est le modèle Simplicity (dans sa version fourgon) créé par la société Éco&Mobilité. Voir ICI une vidéo de présentation du véhicule électrique régional.