samedi 14 novembre 2009

Pour l'exemple

À l'occasion de la commémoration du 11 novembre, le secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens Combattants, Hubert Falco, a été formel : "Il est temps de réhabiliter les fusillés pour l'exemple." En Charente-Maritime, le Thénacais Jean Brunet fait partie de ces malheureux soldats de la guerre 14-18 exécutés dans l'unique but de terroriser et galvaniser leurs camarades de combat épuisés. Voilà qui nous permet de rappeler qu'un Breuilleton, Édouard Pillet, lui aussi fusillé pour l'exemple, le 5 août 1915, a été réhabilité 20 ans plus tard. Il convient ici de rendre hommage à la municipalité breuilletonne de l'époque qui, en infraction totale avec la loi, avait inscrit le nom d'Édouard Pillet sur le Monument aux Morts, dès sa construction, en 1918. Le maire était alors Gaston Forgit. Le dossier complet se trouve évidemment sur le site Autrefois Breuillet, dans les pages consacrées à la "grande guerre".

mercredi 11 novembre 2009

En piste !

Verrons-nous prochainement à Breuillet, de belles dames faire du vélo en grande tenue comme dans les années trente ? Peut-être... La dernière réunion de la CARA (Communauté d'Agglomération Royan Atlantique) a modifié le schéma intercommunal des pistes cyclables adopté voilà déjà plus de 3 ans. Et la commune de Breuillet est concernée ! Une piste de 2 kilomètres est en effet prévue pour relier le bourg à Taupignac. À terme, c'est la liaison entre la Seudre (Mornac) et la mer (St Palais) qui est visée. Un projet intercommunal cohérent qui répond aux questions posées par le Président de "Vivre à Breuillet" dans son article de juin dernier intitulé : "En roue libre".
La photo est issue d'une page consacrée au Tansports sur le site Autrefois Breuillet.

lundi 9 novembre 2009

À votre santé !

Sous ce titre quelque peu humoristique, Laurent Lambrot, dans la feuille d'infos de "Vivre à Breuillet" de juin dernier, ouvrait le débat sur les structures médicales en Pays royannais. L'inquiétude était déjà très vive à Breuillet comme dans toute la Communauté d'Agglomération dont l'hôpital a vu disparaître, il n'y a pas si longtemps, son service "chirurgie". Et aujourd'hui, d'autres craintes légitimes apparaissent. En effet, une menace pèse maintenant sur le SMUR (Service Mobile d'Urgence et de Réanimation) qui pourrait, à terme, se retrouver à Saintes, Royan ne conservant qu'une équipe saisonnière, de juin à septembre. Et si vous faites un accident cardiaque en dehors de cette période, ce sera à vos risques et périls ! La mobilisation des soignants est en cours au travers d'une pétition sur le site des médecins urgentistes. Mais à une époque qui prône la "proximité", c'est à nous tous, patients et municipalités du Pays royannais de dire notre opposition à un tel démantèlement de nos services de santé.