Les Breuilletons étaient nombreux,
hier soir, pour assister à la réunion publique sur le projet
d'accrobranche. Rappelons qu'il s'agirait pour la mairie de louer le
parc boisé (entre la route de La Simandière et le stade) à une
entreprise privée qui l'exploiterait sous forme de « parcours
acrobatique en hauteur ». Après une visite du site et une
présentation rapide du projet, les Breuilletons présents — et
notamment les riverains — ont pu exprimer leurs légitimes
craintes quant aux nuisances engendrées. Une grande majorité s'est
en effet prononcée en faveur d'un abandon de ce projet, rejoignant
de ce fait, les positions défendues par
l'opposition municipale.
Il faut bien comprendre que personne
n'est hostile à l'installation d'une semblable activité à
Breuillet. Le seul problème, mais il est de taille, c'est son
implantation dans le plus bel espace boisé de la commune, fleuron de
notre patrimoine naturel, à proximité d'habitations, un lieu
convivial et symbolique de Breuillet (qui signifie « petit
bois »). Sans oublier les coûts d'aménagement incombant à la
commune, et les problèmes non résolus de parkings et de
toilettes... Les positions des riverains et celle du maire étaient
si éloignées que, les esprits s'échauffant un peu, la réunion
est rapidement devenue houleuse. Heureusement, c'est avec calme que
Laurent Lambrot, Véronique Besnier, Dominique Vauvelle et
Jean-Pierre Gauvrit ont ouvert des pistes permettant à la commune de
se tirer de ce mauvais pas, sans trop de casse. Reste à espérer que
leurs suggestions soient entendues.
D'ores et déjà, les adversaires de
l'accrobranche dans notre parc boisé ont constitué un collectif de
défense du cadre de vie qui devrait déboucher sur la création
d'une association pouvant ester en justice.