lundi 23 février 2015

Conseil Municipal du 17 février 2015 (suite)

PAROLES D'ÉLUS


Voici le deuxième point que nous avons annoncé hier. Ce sujet a été discuté lors du conseil municipal du 17/02/2015.
 Monsieur le Maire nous demande de voter une subvention de 2336 € au Syndicat du  marais doux d'Arvert et de Saint Augustin.
Le marais de St Augustin dans les années soixante
Le syndicat des Marais justifie sa demande sur le constat que l’urbanisation entraîne une imperméabilisation des sols qui accélère les écoulements des eaux de pluie des bassins versants. Il ne mentionne pas que dans le même temps, certains agriculteurs exploitant ces marais ont drainé les champs pour y pratiquer la culture intensive du maïs. Ce qui oblige à pomper l’eau excédentaire en hiver pour pouvoir semer. En modifiant les casiers hydrauliques créés par nos aïeux, c’est tout un équilibre qui a été compromis. Ces parcelles servaient de zone d’épandage des crues, elles permettaient de stocker les eaux de pluie et de réguler les rejets à la Seudre. 
Ce sont ces techniques ancestrales qui sont aujourd’hui reproduites dans le lagunage préconisé par les experts dans le cadre de l’application de la loi sur l’eau. Dommage que tout cela ait été détruit.
Cette demande nous paraît illégitime car ces agriculteurs sont confrontés à une problématique qui découle directement de choix qui leur appartiennent. Nous pensons que les habitants ne doivent pas payer pour les conséquences de ces choix. De plus, nous ignorons si d'autres communes participent. Nous avons obtenu que cette délibération soit retirée et demandé qu'un débat soit organisé.
Laurent LAMBROT - Véronique BESNIER - Dominique VAUVELLE - Diane BREJON

dimanche 22 février 2015

Conseil Municipal du 17 février 2015

PAROLES D'ÉLUS


Lors du conseil municipal du 17 février 2015, nous avons validé 5 des 7 points qui étaient à l'ordre du jour. Cependant, deux sujets importants nécessitent de plus longues explications. Nous vous proposons aujourd’hui un premier point. Demain, ici même, nous développerons notre analyse sur le deuxième point. 
Le classement d'une partie du chemin rural dit « des Combes » en voie communale. 
Monsieur Le maire a proposé de transformer ce chemin de terre en route communale pour désenclaver divers terrains. Un de ces terrains d'environ 300 m2 (en l'attente du bornage) appartient à la commune. Lors de la réunion préparatoire, d'une visite sur place, d'une étude des documents et au regard de l'histoire locale, de nombreuses questions ont émergé. Nous avons donc posé ces questions lors du conseil :
- Entre la vente de ce terrain et la création et l'entretien d'une nouvelle route, quel sera le bénéfice de la commune ?
- Pourquoi le nouveau chemin ne s'arrête-t-il pas devant la parcelle communale mais se prolonge-il au-delà pour desservir des propriétés privées ? 
- À qui appartiennent ces terrains ? Et quels sont les projets sur ces terrains ?
- Qu'est-ce qui justifie que l'argent public serve à faire une route pour desservir des terrains privés ?
Nous avons réitéré nos questions jusqu'à obtenir des réponses révélatrices et avons été extrêmement surpris d'entendre de la bouche de Monsieur le Maire qu'il répondait à des demandes de particuliers.
Pourquoi cette demande, plus qu'une autre, nous est-elle soumise ? Quelles seront les conséquences ?
Malgré notre demande de report de cette délibération, elle a été maintenue et votée par la majorité des élus. Nous avons voté contre.
Nous nous tenons bien entendu à la disposition de celles et ceux qui souhaitent des compléments d’information.
Laurent LAMBROT - Véronique BESNIER - Dominique VAUVELLE - Diane BREJON