Les biques, ce sont les chèvres dans notre patois. Et
la cabane des biques, c'est le nom de baptême dont cette construction, datant d'une quarantaine d'années, avait hérité. C'était alors la grande mode du retour à la terre et une famille s'était installée là, au bord du
chemin des sables, non loin des
Rosiers. Un retour qui n'a duré que le temps du rêve ! Ne subsista qu'un puits sans margelle, rapidement comblé par la municipalité pour raisons de sécurité.
Depuis, ce hangar abandonné faisait jaser... On disait que parfois, l'herbe venait s'y mélanger au foin, et que, bien abrités par la végétation, jeunes (et moins jeunes, parfois) s'y livraient à des ébats langoureux. Comme disait Fernand Raynaud : "les gens sont méchants, vous savez !"
Cette ruine devenue dangereuse vient d'être rasée, et le terrain nettoyé. On fait confiance aux amoureux pour trouver un autre refuge champêtre...